Une pièce de bronze vieille de 1850 ans, extrêmement rare a été découverte au large des côtes israéliennes. Des archéologues israéliens ont exposé mardi une pièce de bronze rare et « remarquablement bien conservée ». Cette dernière date de l’époque romaine et remonte à 1 850 ans. Elle représente la déesse de la lune Luna. Il s’agit de la première découverte de ce type dans les eaux israéliennes.
La pièce a été frappée à Alexandrie, dans l’actuelle Égypte. Elle représente le signe zodiacal du Cancer sous Luna et l’empereur romain de l’époque, Antoninus Pius.
Elle est datée de la « huitième année », en référence à la huitième année du règne d’Antoninus Pius, qui s’est déroulé de 138 à 161, à une époque connue sous le nom de Pax Romana, où régnait une paix relative dans l’Empire romain.
Une pièce de bronze vieille de 1850 ans
La pièce fait partie d’une série de 13 pièces – dont des spécimens ont été découverts ailleurs dans le monde – représentant les 12 signes du zodiaque et une autre la roue complète du zodiaque, a indiqué l’IAA.
« C’est la première fois qu’une telle pièce est découverte au large des côtes israéliennes », a déclaré Jacob Sharvit, chef de l’unité d’archéologie marine de l’IAA, dans un communiqué.
Ces trouvailles perdues en mer et ont disparu de la vue pendant des milliers d’années, ont été remarquablement bien conservées. Certaines sont extrêmement rares et leur découverte complète des parties du puzzle historique du passé du pays.
Sharvit a déclaré à l’AFP que la pièce de Luna avait été trouvée parmi un « petit magot » d’autres pièces. Par ailleurs, les circonstances de la découverte indiquaient qu’il y avait eu un naufrage à proximité.
L’année dernière, des chercheurs israéliens ont exposé des pièces romaines du troisième siècle. Ils ont également présenté un anneau d’or de l’époque romaine avec un symbole chrétien précoce pour Jésus. Ce dernier est inscrit dans sa pierre précieuse, trouvé dans une épave au large du port antique de Césarée.
La mer est désormais reconnue comme une partie intégrante du notre patrimoine culturel d’Israël. L’enquête maritime autour de Haïfa fait partie de ce processus. Par ailleurs, la pièce rare retrouvée est un rappel vivant de son importance culturelle. »